mardi 25 octobre 2011

"Soyez dignes de nous"


Dimanche 23 octobre, nous étions plus de 5.000 participants aux commémorations du massacre Chateaubriant.

Pêle mêle : anciens résistants, communistes, syndicalistes, citoyens, jeunes ou vieux. Nous étions simplement de ceux pour qui la liberté a un prix, et que ce prix est parfois celui du sang.

Cette manifestation solennelle et populaire nous a permit de rendre hommage aux 50 otages : lycéens, étudiants,chaudronniers, retraités, instituteurs, vétérans de la grande guerre, des brigades internationales ou encore députés; nés à Lille, Paris, en Corse, Alexandrie ou à Saigon, ils étaient le peuple.

Il étaient le peuple qui se bat et qui s'était battu lors du Front Populaire pour faire progresser les libertés et droits économiques et sociaux. Cette dernière lutte n'aura pas été oubliée par la bourgeoisie française et c'est Pucheu, homme du Comité des Forges et ministre de l'intérieur de Pétain qui dressera, pour les Nazis, la liste des noms "pour éviter de fusiller 50 bons Français".

Ainsi, nous n'avons jamais oubliés ceux qui "voulaient mourir pour que le peuple français soit le plus heureux" comme le disait Charles Michel, député communiste de Paris, exécuté.

Mais nous nous sommes également souvenus de la sauvagerie de la réaction, qu'elle vienne avec une rassurante moustache blanche ou une opulente perruque blonde et qui s'applique, dès qu'elle en a l'opportunité, à détruire ce que le peuple a pu construire, à réprimer les voix des plus faible et à couvrir de honte le genre humain.

samedi 8 octobre 2011

Pétitions pour la reconnaissance de l'Etat Palestinien!

Comme 70% de la population française, vous pensez que « La création d’un État palestinien aux côtés d’un État israélien serait la meilleure solution au conflit israélo-palestinien » (sondage ifop, pour l’afps - avril 2010) ?

Vous pensez que, comme plus de 120 pays dans le monde, la France et l’UE devrait s’engager à reconnaître l’État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies ?

La Palestine à l’ONU - Un problème ? Non, une solution !

Un million de signatures pour un État palestinien indépendant

Signez et faites signer ces deux pétitions

Chaque citoyen européen a le droit de participer à la prise de décisions politiques visant le renforcement démocratique et les droits de l’homme dans le monde, et aidant les peuples contre l’oppression et pour leur accès à une vie meilleure.

Les injustices subies par les Palestiniens sous occupation israélienne, y compris la politique de colonisation, la démolition de maisons, la confiscation des terres, le déplacement de population, l’oppression, le racisme et les violations des droits de l’Homme, sont totalement inacceptables.

En tant que citoyen européen, respectueux de la démocratie et des droits de l’Homme, je demande aux responsables politiques de mon pays et au Parlement de l’Union Européenne de reconnaître au plus tôt l’État palestinien indépendant et souverain dans ses frontières de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est et d’œuvrer au plus tôt à l’application du droit au retour des réfugiés palestiniens. En conséquence, j’invite le Parlement européen à promulguer au plus tôt, une loi pour la reconnaissance de l’État palestinien.

Signez ici

Palestine : la prochaine nation du monde

Déjà plus de 1 000 000 de signatures

Aux dirigeants de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, à la Haute Représentante de l’UE et à tous les Etats membres de l’ONU :

" Nous vous exhortons à appuyer la demande légitime de reconnaissance de l’État palestinien et la réaffirmation des droits du peuple palestinien. Après des décennies d’échec des pourparlers de paix, il est temps d’inverser la tendance, de mettre fin à l’occupation et de progresser vers une paix fondée sur deux Etats."

Signez maintenant et faites suivre à tous !


vendredi 7 octobre 2011

Journée d'action intersyndicale contre l'austérité le 11 octobre!




Communiqué CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires

Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.
Pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable.
Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen, des services publics de qualité.
Cela appelle aussi des mesures urgentes :
• Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.
• Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.
• Faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique.
• Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes.
Les organisations syndicales estiment indispensable l’intervention des salariés pour peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir.
Elles décident d’une journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre 2011. Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblements, arrêts de travail, etc.) est nécessaire pour construire cette journée. Les organisations se retrouveront le 15 septembre 2011.


Montreuil, le 1er septembre 2011.

mercredi 5 octobre 2011

Palestine : les député-e-s ont interpellé le Président de la République



Monsieur Nicolas Sarkozy
Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président de la République,
Le 23 septembre, le Président Mahmoud Abbas, malgré toutes les pressions tendant à l’en dissuader, a solennellement présenté la demande d’adhésion de l’Etat palestinien aux Nations Unies.
Soixante-quatre ans après le Plan de partage de la Palestine à l’ONU, il s’agit d’une demande légitime. Le peuple palestinien a le droit à l'autodétermination. C’est une question de justice internationale.
Cette demande intervient alors que les négociations ont abouti à une impasse et que le gouvernement israélien, intransigeant, poursuit inlassablement le processus de colonisation des territoires occupés et la construction du mur de séparation avec la Cisjordanie, en violation des principes édictés par la Charte des Nations Unies (article 2§4) et en toute impunité.
Cette demande aux Nations Unies représente une fenêtre d’opportunité décisive. Une admission à l’ONU permettrait enfin l’existence de deux États disposant des mêmes droits et des mêmes devoirs, et donnerait ainsi une chance à la relance des négociations de paix, dans le cadre de l’ONU et sur la base de ses résolutions, lesquelles prescrivent l’établissement d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, le démantèlement des colonies, la destruction du mur, une solution pour les réfugiés de 1948 fondée sur le droit au retour ou à compensation.
Si un membre permanent venait à utiliser son veto contre la demande d’adhésion de l’Etat palestinien aux Nations Unies, cela reviendrait à opposer un veto aux principes mêmes défendus par la Charte de l’ONU. Cela serait une remise en cause de la lettre et de l’esprit de la Charte de Nations Unies et du droit international dans son ensemble.
Par ailleurs, alors que 131 pays ont désormais reconnu la Palestine comme un Etat souverain, la proposition française de n’offrir qu’un «statut intermédiaire d’Etat observateur» n’est pas acceptable. Elle a de toute façon été repoussée par les deux parties.
À l’heure de l’émancipation des peuples arabes, la France doit prendre ses responsabilités et faire preuve de cohérence si elle ne veut pas une nouvelle fois perdre en crédibilité. Il n’est pas justifiable de soutenir la volonté de liberté des peuples arabes partout, excepté en Palestine.
Comme vous l’avez-vous-même reconnu lors de votre discours, à l’Assemblée générale des Nations Unies, le 21 septembre, le «miraculeux printemps des peuples arabes nous impose une obligation morale, une obligation politique de résoudre enfin le conflit du Moyen-Orient».
Nous souscrivons à cette affirmation et c’est la raison pour laquelle nous vous demandons de répondre favorablement à la demande d’adhésion de l’Etat palestinien aux Nations Unies.
Alors que huit des quinze membres du Conseil de Sécurité ont déjà soutenu la demande des Palestiniens, la voix de la France apparait plus que jamais décisive. Aussi, en reconnaissant pleinement la souveraineté et les frontières de la Palestine, la France serait-elle au rendez-vous de l’Histoire et apporterait-elle véritablement la preuve de son engagement en faveur de la paix au Proche-Orient.
Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président de la République, l'expression de nos sentiments respectueux.
Marie-Hélène AMIABLE, députée des Hauts-de-Seine
François ASENSI, député de Seine-Saint-Denis
Martine BILLARD, députée de Paris
Alain BOCQUET, député du Nord
Patrick BRAOUEZEC, député de Seine-Saint-Denis
Jean-Pierre BRARD, député de Seine-Saint-Denis
Marie-George BUFFET, députée de Seine-Saint-Denis
Jean-Jacques CANDELIER, député du Nord
André CHASSAIGNE, député du Puy-de-Dôme
Jacques DESALLANGRE, député de l’Aisne
Marc DOLEZ, député du Nord
Jacqueline FRAYSSE, députée des Hauts-de-Seine
André GERIN, député du Rhône
Pierre GOSNAT, député du Val-de-Marne
Jean-Paul LECOQ, député de Seine-Maritime
Roland MUZEAU, député des Hauts-de-Seine
Daniel PAUL, député de Seine-Maritime
Jean-Claude SANDRIER, député du Cher
Michel VAXES, député des Bouches-du-Rhône