mardi 27 décembre 2011

Les communistes au Sénat font voter un amendement qui prévoit une trêve hivernale pour les coupures d’énergie



Le 21 décembre, dans le cadre de l’examen du projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs, les sénateurs du groupe CRC ont proposé et obtenu le vote d’un amendement pour interdire les coupures d’électricité, de gaz ou de chaleur pendant la trêve hivernale.
Comme le dénonce la fondation Abbé Pierre, la précarité énergétique touche de plus en plus de familles qui renoncent à se chauffer. Ce nombre de situations dramatiques ne cesse d’augmenter et aggrave une situation déjà inacceptable. En 2009, on dénombrait déjà plus de huit millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
Contre l’avis du rapporteur et du gouvernement, la Sénatrice de Meurthe et Moselle, Evelyne Didier a maintenu l’amendement expliquant qu’on ne pouvait ignorer la situation de détresse de ces familles au motif, avancé par le Ministre, que les riches en profiteraient pour ne pas payer leurs factures de gaz et d’électricité.

mardi 20 décembre 2011

Sommet européen du 9 décembre : la stratégie de l’échec.


Le 9 décembre 2011, le Conseil Européen (regroupant les chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Union Européenne) s’est regroupé et a établi une déclaration énonçant ses objectifs en vue de résoudre le problème de la dette des Etats.

La solution sera donc l’adoption par les membres de la zone euro d’un nouveau pacte budgétaire ainsi qu’un renforcement des dispositifs déjà existants.

Le nouveau pacte budgétaire :

Le déficit annuel des administrations publiques ne pourra pas dépasser 0,5% du Produit Intérieur Brut, l’objectif étant d’avoir un budget soit à l’équilibre, soit en excédent.

Cette règle sera inscrite au niveau constitutionnel dans les différents Etats.

En cas de non respect, les Etats feront approuver leur programme de redressement des finances par la Commission Européenne et par le Conseil Européen.

A partir de déficit supérieur à 3% du PIB les sanctions seront automatiques.

Il est également prévu de rigidifier et de systématiser l’application de programmes de réduction de déficits, conformément au Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne, à partir d’un niveau de dette supérieur à 60% du P.I.B.

Concernant le contrôle des budgets, chaque pays devra soumettre à la commission ses projets budgétaires pour avis conforme. En cas de non respect des règles précédemment édictées, elle demandera la révision desdits projets.

Où en est la situation dans les pays de la zone euro ?



Comme nous pouvons le constater, si ce pacte devait s’appliquer comme annoncé et immédiatement, seule l’Estonie serait à l’abri. Avec la réserve que ce pays souffre déjà d'un taux de chômage avoisinant les 17% et que près de 70% de ses exportations sont faites vers l’Union Européenne rendant la situation très précaire (sans parler de l’état des services publiques et de la demande intérieure).

Le renforcement des outils de stabilisation :

Le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) ainsi que le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) seront renforcés et la mise en place de ces dispositifs pourra, si la commission et la Banque Centrale Européenne en conviennent, être plus rapide.

Il faut noter que ces dispositifs visent, en contre partie de réformes structurelles, à garantir les emprunts qu’effectuent les Etats auprès des institutions financières afin de diminuer le risque (réel ou supposé) qu’il y aurait à prêter de l’argent aux Etats (et donc diminuer le coût de l’emprunt).

Pour mieux comprendre ce mécanisme, une petite infographie :


Que faut-il en conclure?

Il s’agit globalement de poursuivre les politiques libérales d’une manière encore plus contraignante pour les peuples mais plus sécurisante pour la finance.

Ces mesures ne s’attaquent pas au problème réel de financement des Etats par la dette, car elles confortent la pression financière sur les politiques publiques, pression exercée par des intérêts privés et dont les intérêts se trouvent garantis par de l’argent public (dispositif FESF/MES).

En raison des contraintes posées, il n'y aura plus qu’un type de politique économique possible, imposé aux plus hautes instances : la déflation compétitive. Cette politique, dont se félicite déjà le MEDEF, vise à diminuer les dépenses des administrations publiques surtout en terme d’emploi par le biais de « réformes de l’Etat », la suppression des cotisations sociales (qui représentent une part importante des salaires), et un renforcement de la concurrence. Ce type de politique ne peut mener qu’à une chose : la montée du chômage, la diminution des salaires, la diminution des recettes et donc davantage de déficit des administrations publiques.

Quel est l’intérêt pour ceux qui défendent ce type de politique? Ceci n’est-il pas contre-productif?

L’accroissement des richesses produites ne constitue pas immédiatement une condition de l’augmentation des profits.

La spéculation, d’une part, peut se faire à la baisse.

D’autre part, les pressions à la baisse sur les salaires (augmentation du chômage, baisse des cotisations et non augmentation des salaires) permettent d’augmenter mécaniquement les profits.

Enfin, le démantèlement des services publics, répondant à des besoins réels, constitue une privatisation en creux par laquelle le capital investit de nouveaux marchés et donc peut accumuler davantage de profits.

L’Europe des peuples et de la solidarité n’est pas d’actualité.

Malgré la crise, courant depuis 2008, malgré les désastres humains que subissent les peuples d’Europe et dont l’étendue des conséquences s’avère actuellement inestimable, les politiques menées au niveau européen autant que national ne sont ni trop faibles, ni absurdes.

Elles ne font que refléter l’état du rapport de force qui place la préservation de la finance, du grand patronat et de leurs intérêts communs avant la question de la sortie de la crise sociale.

Ce rapport de force ne peut changer que par une chose : la mobilisation populaire, la défense d’une alternative politique à la domination des marchés, du capital et de ses serviteurs.

Contre l’Europe des marchés, le Parti Communiste Français agit pour une Europe des peuples libres et solidaires, capable de faire tomber le mur de l’argent qui sépare les citoyens des gouvernants et les problèmes du quotidien des politiques menées.

Les élections de 2012 sont un moyen de faire pencher la balance du côté du peuple.

En 2012, avec le Front de Gauche, faites passer l’Humain d’abord.

dimanche 11 décembre 2011

Journée d'action interprofessionnelle le 13 décembre!



Nantes
10h30 Commerce
11h 30 Devant la préfecture.

Saint Nazaire
10h00 devant la Gare
11h30 Devant la sous préfecture.


Communiqué des organisations syndicales

CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA


Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

Montreuil, le 18 novembre 2011

mardi 6 décembre 2011

Assemblée citoyenne, le 13 décembre à Pornic!


Alors que la politique du pire se dessine au niveau européen, que la pré-campagne 2012 tombe petit à petit dans les polissonneries politiciennes et que le fait divers règne en maître dans les médias, il est indispensable, pour les forces du Front de Gauche, de mettre le débat à la hauteur des enjeux.

Le chômage, la mise sous tutelle des Etats par les marchés, la dégradation des conditions de vie et la précarité pour la jeunesse nous sont présentés comme indépassables et il conviendrait à chacun de s’y résoudre. Accepter cet état de fait, capituler devant les attaques contre tout ce qui rend une société civilisée et vivable, est pour nous inacceptable.

C’est pourquoi, dans toute la France, les Assemblées Citoyennes s’organisent. Ces événements permettent de débattre, d’échanger et de porter des initiatives afin de battre la droite et de gagner à gauche. Cette réunion nous permettra également de discuter autour du Programme du Front de Gauche et de son candidat, Jean-Luc Mélenchon.

Nous vous invitons à participer à l'assemblée citoyenne du :

mardi 13 décembre 2011
à 20h
salle de la Mairie Annexe de la Birochère
Pornic


afin d’imposer cette exigence : 

l’Humain d’abord !

Lancement des Fronts de Lutte le 7 décembre !!!

lundi 5 décembre 2011

Face à la crise: desserrer l'étau du bipartisme !


Cette année, à cette date avancée, des dizaines de milliers d’étudiants n’ont toujours pas perçu leurs bourses depuis la rentrée. Les budgets des CROUS sont amputés, 14 universités sont mises sous tutelle des rectorats après avoir connu des problèmes budgétaires comme l’université de Nantes qui vient de voter un budget en déséquilibre de 4 millions d’euros. Pour le seul conseil régional, 125 millions d’euros dus ne seront pas engagés par l’Etat sur la période 2011/2014. Le pouvoir de droite est en train d’asphyxier le pays sous les applaudissements du MEDEF, des institutions européennes et de la finance internationale.
Face à la très grande gravité de la situation économique la riposte politique et sociale n’est à ce jour pas à la hauteur. Le contenu politique des primaires socialistes et les tractations politiciennes de  l’accord PS/EELV témoignent des faiblesses de la gauche. Il faudra desserrer l’étau du bipartisme instrumentalisant l’extrême droite comme garde fou et éviter les petites phrases inutiles qui nourrissent le venin des éditorialistes au service de l’ordre établi pour réussir en 2012. Nous le disions, nous le répétons : « Les idées au premier plan ! ». Serons nous capable d’inverser la vapeur à gauche pour gagner une majorité nouvelle mettant en œuvre les politiques de relance sociale par lesquelles la France s’est toujours sortie des plus graves crises ? Voilà le défi dont veulent s’emparer les communistes et le Front de Gauche pour 2012.
Pour redonner du sens à la souveraineté populaire, il faut mettre notre offre à disposition de celles et ceux qui aspirent au changement : militants associatifs, syndicaux, hommes et femmes de gauche quelle que soit leur sensibilité. En mettant en débat notre programme, « L’Humain d’abord », en proposant des lieux d’élaboration collective avec les assemblées citoyennes, en favorisant l’engagement dans le Front des Luttes pour lequel nous voulons franchir une étape nouvelle avec Didier le Reste le 7 Décembre, nous disposons des outils nécessaires et d’une méthode de travail.
Les discussions avec les partenaires du Front de Gauche n’auront pas été de tout repos ces derniers mois mais nous disposons aujourd’hui d’un accord rassembleur soumis actuellement au vote des adhérents communistes.
Dès lors, nous avons toutes les cartes en mais pour aborder les échéances 2012 avec ambition. Pour réussir, l’engagement des communistes comptera pour beaucoup pour permettre l’intervention populaire et rassembler à gauche sur un contenu transformateur. La droite de Sarkozy ne retient pas ses coups et peut marquer des points en jouant sur le désespoir mais dans le même temps, nous l’observons, le scandale de l’argent roi s’affiche sous un jour nouveau et permet une disponibilité accrue chez bon nombre de salariés et de familles populaires. Partons à leur rencontre.

Aymeric Seassau, secrétaire fédéral du Parti Communiste Français en Loire Atlantique.

Nicolas Sarkozy prend les français-e-s pour des imbéciles



Nicolas Sarkozy est apparu, tout au long de son discours, dépassé par la crise, totalement sur la défensive. Il prend les Français-e-s pour des imbéciles.

Après voir reconnu que la crise trouve son origine dans la déréglementation financière qu'il a toujours soutenue, il n'a rien annoncé pour la remettre en cause sauf la fuite en avant dans les mêmes recettes éculées et dangereuses.

Sur la question clé de la BCE (Banque centrale européenne), il a purement et simplement esquivé le débat. Toutes ces attaques sont en fait restées concentrées contre le travail, les 35h, les retraites, les dépenses publiques, le financement de la protection sociale. Quand il parle d'emploi, c'est pour défendre les heures supplémentaires et les exonérations de cotisation sociales qui amplifient chaque jour le chômage. Quand il parle de démocratie, c'est pour fustiger la 6ème république. Quand il parle d'Europe, c'est pour rassurer les marchés et vanter les abandons de souveraineté.

Nicolas Sarkozy qui promettait de dire la vérité a une fois de plus menti sur les causes de la crise et sur les conséquences de ses choix. Le cirque médiatique du candidat Sarkozy à Toulon ne fera pas oublier l'échec du Président.

UE/Traité : « punir et appauvrir les peuples ne réglera pas la crise »



Cet après-midi, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont annoncé les vues qu'ils veulent imposer, lors du sommet européen de jeudi et vendredi, à l'ensemble des pays membres de l'UE, ou bien seulement aux pays de la zone euro et aux pays volontaires, c'est selon. On voit déjà poindre les divisions et une UE à deux vitesses. C'est le contraire de la solidarité dont l'Europe a besoin pour sortir de l'impasse !
Le contenu d'un nouveau traité serait négocié avant fin mars. La question du mode de ratification a courageusement été éludée : évidemment la consultation directe des peuples n'est pas envisagée. C'est inacceptable.
A partir du moment où ce traité ne reviendrait pas sur l'indépendance de la BCE, il est clair qu'il ne permettra pas de sortir de la crise. Le PCF et ses partenaires du Front de gauche proposent une refonte des missions et des statuts de la BCE, qui doit être mise sous contrôle démocratique pour lui permettre de pouvoir prêter à taux faibles, voire nuls, directement aux États. La BCE pourrait ainsi financer directement, par création monétaire, un fonds de développement social, solidaire et écologique européen.
Si rien ne change de ce point de vue là, à quoi ce traité va-t-il servir ? A surveiller et punir : sanctions automatiques pour non respect du pacte de stabilité, règle d'or dans tous les pays – dont la conformité avec les traités serait vérifiée par la cour de justice européenne – et remise en cause des prises de décisions à l'unanimité. Autrement dit, le couple Sarkozy-Merkel veut mettre tous les pays européens aux pas, et graver l'austérité dans le marbre.
Le PCF s'oppose à ces reculs démocratiques et aux saignées sociales qu'ils préparent pour les peuples européens qui en ont déjà assez soupé. Il rappelle que si les traités doivent être revus, c'est en ayant pour objectifs le plein exercice démocratique et le développement social en Europe, et non l'inverse. La consultation des peuples est une exigence.

samedi 19 novembre 2011

Congrès de l'ARF: Déclaration des conseillers régionaux communistes, républicains et progressistes de l’ANECR


A Tours le 17 novembre 2011 : Déclaration des conseillers régionaux communistes, républicains et progressistes de l’ANECR.


Le Congrès de l’Association des Régions de France porte sur la perspective d’un Acte III de la décentralisation. Nous souhaitons donner notre point de vue sur cet enjeu.

Nous sommes tout à la fois pour une forte décentralisation, pour un rôle nouveau de l’Etat et pour une profonde démocratisation de toutes les institutions.

La décentralisation depuis les années 80, s’est d’abord traduite par une première étape positive dans de nombreux domaines. Depuis des réformes successives ont entrainées des limites et des reculs ; recentralisation des décisions, transferts de compétences sans moyens, asphyxie progressive des collectivités territoriales, notamment des Régions qui ont perdues leurs capacités fiscales et financières. Les dernières décisions de la droite sont guidées par un seul souci : réduire la dépense publique. Les collectivités territoriales assurent 71% des investissements publics en France, réduire leur capacité financière conduit à aggraver les « logiques de récession ».

La dernière réforme est une attaque directe contre les élus locaux, la démocratie et l’intervention citoyenne.

L’abrogation de cette loi doit être la première exigence des Régions en lien avec la nouvelle majorité du Sénat. Cela devrait figurer dans les premières mesures d’une nouvelle majorité politique en 2012.

La deuxième exigence porte sur le bilan de la politique de décentralisation. Le temps est venu d’apprécier réellement si la politique de décentralisation mise en œuvre ces dernières années a permis d’améliorer sensiblement la vie de nos concitoyens ? Quels sont les coûts des transferts supportés par les populations ? Quelles sont les sommes dues par l’Etat aux collectivités ? Quelles sont les conséquences du désengagement de l’Etat dans les services publics et leur privatisation ?

La troisième exigence est de proposer une réforme qui permette d’assurer au niveau national toutes les formes de solidarités et à tous les niveaux des collectivités les moyens de gestions publiques efficaces. Le droit des élus et des citoyens à gérer eux-mêmes leurs propres affaires au plus près des lieux réels ou doivent se prendre les décisions doit être garanti.

Pour notre part nous souhaitons mettre en débat des principes fondamentaux sur lesquels pourrait se fonder une réforme ambitieuse des institutions et de l’organisation territoriale de la France.

  • Démocratiser et déconcentrer les missions de l’Etat. Il faut trouver une nouvelle articulation entre les responsabilités des collectivités locales et le maintien d’une responsabilité de l’Etat. Il doit être le garant de la cohésion et de cohérence nationale, assurer l’égalité des territoires et la solidarité pour les populations notamment par la présence partout des services régaliens et des services publics structurants (enseignement, énergie, transports, hôpitaux…). Il doit permettre l’égalité effective des droits pour tous les citoyens et citoyennes.
  • Aller vers une profonde démocratisation du fonctionnement des collectivités. Le mode de scrutin doit assurer à la fois, la parité, la représentation des diverses sensibilités politiques et la capacité de dégager des majorités. Il faut assurer les pleins droits politiques aux élus pour décider sur leur territoire. Promouvoir des nouvelles formes de participation des citoyens, qui ne se contente pas de consultations, mais permettent de les associer à la définition, à la mise en œuvre et au contrôle des politiques décidées.
  • Nous affirmons la nécessité de garder trois niveaux de collectivités : la commune, le département et la région. La commune, lieu de la proximité, de la communauté de vie et de la vie démocratique au plus près des citoyens. Le département, qui assure la solidarité territoriale et la solidarité sociale. La région, niveau essentiel pour l’organisation du territoire et les orientations stratégiques de leur développement.
  • Réformer en profondeur le financement des collectivités. Il faut retrouver les moyens d’une autonomie fiscale, en finir avec l’encadrement étatique .Pour cela une réforme de la fiscalité affirmant notamment la responsabilité du secteur économique dans le développement local doit être mise en chantier.
  • Maintenir à chaque collectivité la clause de compétence générale. C’est la seule garantie démocratique pour que les élus soient en pleine responsabilité et pour que les citoyens soient concernés par la co-construction des politiques locales.
  • Affirmer le principe de libre administration des collectivités. Il faut améliorer et clarifier les relations entre elles sans encadrement étatique à priori, ni tutelle d’une collectivité sur une autre et la liberté de choisir les terrains d’interventions de chacune. C’est une nouvelle étape de la coopération qu’il faut inventer en mettant en avant la notion de chef de file et la libre organisation territoriale. Dans les domaines de compétences partagés (sport, culture…) il faut organiser la complémentarité entre collectivités.

jeudi 17 novembre 2011

Interview d'Aymeric Seassau, secrétaire départemental du Parti Communiste en Loire Atlantique

Sur



Jean-Luc Mélenchon, le candidat commun à tous les partis d'extrême gauche unifiés, a dévoilé son programme dans un livre intitulé Le programme du Front de Gauche et de son candidat commun Jean-Luc Mélenchon (Librio, 2011). Parmi les thèses défendues, l'idée de partager les richesses et d'abolir l'insécurité sociale est centrale. La volonté première du front de gauche est de soutenir les classes populaires en temps de crise, et pour ce faire, Jean-Luc Mélenchon propose des actions immédiates : rétablir les 35 heures, le droit à la retraite à 60 ans et à taux plein ou encore un SMIC revalorisé à 1700 euros.

Par ailleurs, le Front de Gauche a la volonté de s'attaquer à la sphère financière, notamment en créant un pôle public financier ou encore en plaçant sous contrôle social des banques privées.

Concernant l'énergie, le Front de Gauche invente « la planification écologique » , qui permettra de préciser les orientations et les investissements publics nécessaires pour enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable. Mettre en place ce plan, faire des choix énergétiques sous contrôle citoyen, voilà en quoi consiste les principales actions à mener dès à présent pour le parti d'extrême gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon.
Le programme du Front de Gauche touche également la production agricole et industrielle ainsi que la redéfinition de la République française ou encore le besoin de la France de s'affranchir du traité de Lisbonne et de construire une autre Europe.


Les prochains rendez-vous du Front de Gauche

Le 7 novembre dernier, le Front de Gauche démarrait ses campagnes législative et présidentielle au Lieu Unique. LLa prochaine étape à franchir pour les représentants du Front de gauche local : les assemblées citoyennes. L'idée de ces assemblées est de réunir les militants ou de simples citoyens afin qu'ils puissent participer à l'élaboration des programmes locaux dans chaque circonscription. Ensuite viendra le meeting du candidat commun Jean-Luc Mélenchon à Nantes dans le courant du mois de janvier.
Prun' a rencontré Aymeric Seassau, secrétaire départemental du Parti Communiste.

vendredi 11 novembre 2011

Un nouveau 11 novembre contre le droit à l'histoire.



Une fois de plus, le pouvoir lance sa polémique avec une légèreté qui ne saurait cacher le caractère primitivement vicieux de ses propositions.


En effet, le gouvernement devrait proposer de créer un « memorial day » à la française, dédiée à « ceux qui ont donné leur vie à la France », tués au nom de la patrie, et non plus à une guerre, ses victimes et à sa résolution.

On ne peut, par principe, qu'admirer le courage de ceux qui tombent au service d’un intérêt supérieur. Cependant, peut-on, avec ce seul argument, ne pas distinguer un militaire professionnel d’un autre d’infortune, qu’il soit résistant ou mobilisé? Alors même que celui-ci soit impliqué dans des conflits aux causes et aux finalités diverses? Ne pas faire de différence entre les opérations extérieures (légales ou non), les conflits mondiaux, les guerres civiles… reviendrait à délaisser l’histoire dans ce qu’elle peut apporter au présent notamment concernant la préservation de la paix par l’élimination des causes de la guerre.

Il faut avouer que pour les intérêts et le système dont le gouvernement est le défenseur, une réécriture de l’histoire enlèverait un poids, qu’ils n’avaient pourtant pas l’air de si mal supporter :

Pour les seules pertes militaires : 8.538.315 morts répartis entre la Russie, l’Empire Britannique, la France, l’Italie, les USA, le Japon, la Roumanie, la Serbie, la Belgique, la Grèce, le Portugal, le Monténégro, l’Allemagne, l’Autriche Hongrie, la Turquie, la Bulgarie et plus de 13.000.000 civils tués.


Quelles causes pour ces conséquences?


Voyons ce que disent les rares socialistes qui n’ont pas cédé à l’appel des canons de leur pays respectif, lors de la conférence de Zimmerwald (1915) :


« La guerre actuelle a été engendrée par l'impérialisme. Ce stade, atteint par le capitalisme, est son stade suprême. Les forces productives de la société et l'importance du capital ont grandi au-delà des limites étroites des différents Etats nationaux. D'où la tendance des grandes puissances à asservir d'autres nations, à conquérir des colonies, en tant que sources de matières premières et débouchés pour l'exportation des capitaux. Le monde entier devient un organisme économique unique ; le monde entier est partagé entre une poignée de grandes puissances.
 Les socialistes, qui aspirent à libérer le travail du joug du capital et se font les champions de la fraternité universelle des ouvriers, luttent contre toute forme d'oppression et d'inégalité en droits des nations.
De la part des deux groupes de puissances belligérantes, cette guerre est une guerre d'esclavagistes pour le maintien et le renforcement de l'esclavage : pour un nouveau partage des colonies, pour le « droit » d'opprimer d'autres nations, pour les privilèges et les monopoles du capital impérialiste, pour la perpétuation de l'esclavage du salariat par la division des ouvriers des différents pays et la répression réactionnaire de leurs aspirations. »


L’impérialisme est aujourd’hui une cause qu’aucun historien ne peut écarter. Cette même cause qui s’avère être une conséquence du capitalisme.


En mettant tous les « morts pour la France » dans le même cercueil, et en revenant sur la loi du 24 novembre 1922, célébrant la Paix, ce « memorial day » à la française ne serait que l’expression chauvine du droit de la bourgeoisie française à disposer du peuple de France et de son histoire.




Gauthier LORTHIOIS.

mardi 8 novembre 2011

Flottille pour Gaza : arrestation violente et emprisonnement de citoyens et d’élus européens


Communiqué de Patrick Le Hyarick, directeur de l'humanité, député européen.
Alors qu’ils participaient à une opération visant à demander la fin du blocus de Gaza, mon ami Paul Murphy, député Irlandais au Parlement européen, et ses compagnons ont été violemment arrêtés par les forces israéliennes puis arbitrairement emprisonnés à Giv’on.
Après de premières interventions auprès des autorités, j’ai interpelé l’Ambassadeur d’Israël auprès de l’Union européenne et de l’OTAN ainsi que Mme Ashton, Haute représentante de l’Union, afin que tous soient libérés sans délai et sans contrepartie.
Voici mes interventions :
Monsieur l’Ambassadeur, votre Excellence,
L’un de mes amis, parlementaire européen, M. Paul Murphy, député irlandais, se trouve incarcéré à la prison de Giv’on pour avoir participé avec des citoyens de son pays à l’opération « freedom waves » demandant la fin du blocus de Gaza.
Que votre gouvernement s’oppose à une telle initiative est une chose. Qu’il détienne des citoyens et des élus européens dans une prison, empêchant tout contact avec leur famille, subissant des humiliations, la privation de leurs effets personnels, relève de la violation du droit international. Cela fait maintenant plus de 24 heures que nous n’avons aucune nouvelle de ce groupe détenu à Giv’on.
Aussi, une nouvelle fois, je vous demande de faire connaître ma protestation auprès des autorités de votre pays et de faire libérer immédiatement celles et ceux qui sont détenus à la prison de Giv’on.
Certain que ce courrier retiendra toute votre attention,
Recevez, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de ma plus haute considération.

Madame la Haute-Représentante,
Je souhaite vous interpeller concernant l’emprisonnement arbitraire de Monsieur Paul Murphy, député européen, et de ses vingt autres compagnons dans la prison israélienne de Giv’on.
Le bateau de Monsieur Murphy et de ses compagnons a été arraisonné par les forces israéliennes ce vendredi 4 novembre alors qu’ils tentaient de rejoindre Gaza en participant avec des citoyens de son pays à l’opération « freedom waves » demandant la fin du blocus de Gaza.
Après une arrestation d’une extrême violence, faisant peu de cas du risque qu’elle portait sur la vie de ces personnes, M. Murphy et ses compagnons ont été placés en détention de façon purement arbitraire dans la prison de Giv’on.
Les humiliations et privations dont ils font l’objet dans cet établissement pénitentiaire sont indignes d’un Etat de droit. La volonté de désorienter ces personnes en les privant de sommeil et de repères temporels et en leur refusant un contact avec leur famille dans les 24 heures après leur arrestation, contrairement à la loi israélienne, est particulièrement préoccupante.
Je vous demande donc d’intervenir auprès des autorités israéliennes afin d’obtenir le plus rapidement possible la libération immédiate et sans aucune contrepartie de ces citoyens européens et de cet élu de notre Parlement.
Recevez, Madame la Haute-Représentante, l’expression de ma plus haute considération.

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Voici, pour plus d’information, la traduction du communiqué de l’organisation « Un bateau irlandais pour Gaza » décrivant la violence de l’arrestation :

L’abordage du MV Saoirse « Violent et dangereux »
selon un appel reçu directement de la prison israélienne.
 Fintan Lane, coordinateur de l’organisation irlandaise un bateau pour Gaza, a pu nous téléphoner cette après-midi depuis la prison israélienne où lui et treize autres citoyens irlandais sont actuellement retenus. Voici ce qu’il a dit au groupe d’un bateau pour Gaza à Dublin.
« La prise du MV Saoirse a été violente et dangereuse. Malgré les protestations très claires des occupants des deux bateaux qui ne voulaient pas être emmenés vers Israël, ils ont été sortis par la force du bateau de manière violente. La totalité de l’abordage a pris environ trois heures. Les forces israéliennes ont commencé par toucher les bateaux avec des jets à très haute pression et à pointer des armes à feu sur les passagers à travers les fenêtres.
J’ai été poussé en bas des escaliers par un jet d’eau. Les vitres ont été brisées et le pont du bateau a presque pris feu. Les bateaux ont été poussés à un tel point que les deux, le Saoirse et le Tahrir, sont entrés en collision l’un contre et l’autre et ont été endommagés, avec des dégâts principalement sur le MV Saoirse. Les bateaux ont presque coulé. La manière utilisée pour l’abordage a mis en danger les personnes à bord. Les forces israéliennes voulaient initialement laisser les bateaux en mer, mais les kidnappés ont demandé qu’on ne les laisse pas flotter en mer où ils auraient pu être perdus ou couler.
Tous les effets personnels des passagers et des membres d’équipage leur ont été pris et ils ne savent toujours pas si et quoi va leur être rendu. Les 14 citoyens irlandais sont toujours dans la prison de Givon.
L’appel téléphonique était précipité et s’est terminé brutalement au moment où Fintan disait « je dois y aller ».
Claudia Saba, porte-parole de l’organisation irlandaise un bateau pour Gaza, qui a reçu l’appel de Lane, a dit:
« Le compte-rendu donné par Fintan Lane contredit largement la version israélienne selon laquelle Israël ‘a pris toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des activités à bord des bateaux’. C’est un petit miracle que personne n’ait été sérieusement blessé lors de l’abordage clairement violent des bateaux de l’opération Freedom Waves.
Le porte-parole de l’organisation irlandaise un bateau pour Gaza Laurence Davis a ajouté :
« Ce récit a confirmé notre peur d’un abordage très violent du bateau et explique le décalage entre le moment où nous avons perdu contact avec les bateau, mercredi à 11h12 et les nouvelles des passagers arrivés à Ashdod pas avant 17h.
Dans une interview qu’il a donné à www.Omniatv.com, le capitaine grec du Tharir,  Giorgos Klontzas, a confirmé l’usage de la violence par les soldates israéliens lors de son interrogatoire.
Les avocats du bateau canadien  se sont aujourd’hui vu refusé l’accès aux prisonniers par les autorités carcérales. Nous avons été informé par l’équipe canadienne restée à terre:  » les avocats ont été mis à la porte à 17h hier, après seulement trois heures, et aujourd’hui ils n’ont répondu à aucun de nos appels (ni sur la ligne principale ni sur les portables des responsables officiels de la prison) afin de coordonner une visite ou d’arranger un contact téléphonique avec les détenus.
Il nous a en outre été rapporté qu’au moins un des passagers du bateau canadien avait reçu des décharges de taser  et avait été battu. Le résultat est que le canadien David Heap a actuellement des difficulté pour marcher.

Les agences de notation et les marchés siègent à l'Elysée




Communiqué de presse des députés communistes et républicains :


Le premier ministre vient d'annoncer un nouveau plan d'austérité dont il est bien le seul à pouvoir affirmer qu'il serait marqué par l'équité.

C'est, une fois encore, l'immense majorité de nos concitoyennes et concitoyens qui vont passer à la caisse. La baisse effective des prestations sociales qui augmenteront moins que les prix, la diminution des dépenses de santé, ou plus globalement la réduction des dépenses publiques, notamment par des suppressions accrues du nombre de fonctionnaires et l'implosion des services publics, comme le recul accéléré de l'âge de la retraite, vont accroître de manière dramatique les difficultés des françaises et des français et les inégalités sociales. Les quelques mesures homéopathiques qui les concerneront, n'empêcheront, en revanche, pas les plus fortunés de faire la fête.

Ce plan ne marque pas de rupture. Il est une aggravation sans précédent des choix appliqués depuis le début du quinquennat avec, pour seule obsession, la satisfaction des agences de notations et des marchés.
En revanche, ces mesures ne risquent pas de relancer la croissance économique. Elles auront même l'effet contraire, puisque la croissance nécessite une modification substantielle de la répartition des richesses entre le capital et le travail au profit de ce dernier, une relance de l'industrie, de l'emploi et des salaires dans notre pays.

Austérité : « la saignée sociale va tuer le malade »



Gel des dépenses de l'État, diminution des prestations sociales et avancée d'un an du passage à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite, augmentation de la TVA... Le plan annoncé par François Fillon est une véritable provocation sociale, une accélération fracassante et catastrophique dans l'austérité généralisée.

C'est le début d'un scénario à la grecque et on connaît la fin du film. La saignée sociale n'assainira pas les finances publiques mais tuera le malade. Au terme de cette politique il n'y aura pas de déficit 0 en 2016, mais bien tout à la fois une catastrophe sociale, une catastrophe économique et une catastrophe pour les finances publiques.
Le Premier ministre François Fillon vient en fait de confirmer aux institutions financières la soumission du gouvernement français aux plans d'ajustement structurels, qu'avec la BCE, la Commission européenne et le FMI, les marchés imposent à tous les peuples d'Europe, un par un et en les dressant les uns contre les autres.
Faut-il rappeler à Monsieur Fillon qu'en 1945, c'est la mise en œuvre du programme du Conseil national de la résistance (CNR) fondée sur une politique de progrès social et de solidarité qui a reconstruit le pays. Est-ce alors aujourd'hui le retour au ticket de rationnement?
Reprendre le contrôle public des institutions financières et bancaires, taxer réellement les revenus du capital et la spéculation financière sont aujourd'hui des préalables pour qui veut sortir le pays et l'Europe de la crise.
Le Front de gauche propose de construire une politique de sortie de crise qui s'appuie sur la réévaluation des salaires, le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous et la relance de l'investissement public.

mardi 25 octobre 2011

"Soyez dignes de nous"


Dimanche 23 octobre, nous étions plus de 5.000 participants aux commémorations du massacre Chateaubriant.

Pêle mêle : anciens résistants, communistes, syndicalistes, citoyens, jeunes ou vieux. Nous étions simplement de ceux pour qui la liberté a un prix, et que ce prix est parfois celui du sang.

Cette manifestation solennelle et populaire nous a permit de rendre hommage aux 50 otages : lycéens, étudiants,chaudronniers, retraités, instituteurs, vétérans de la grande guerre, des brigades internationales ou encore députés; nés à Lille, Paris, en Corse, Alexandrie ou à Saigon, ils étaient le peuple.

Il étaient le peuple qui se bat et qui s'était battu lors du Front Populaire pour faire progresser les libertés et droits économiques et sociaux. Cette dernière lutte n'aura pas été oubliée par la bourgeoisie française et c'est Pucheu, homme du Comité des Forges et ministre de l'intérieur de Pétain qui dressera, pour les Nazis, la liste des noms "pour éviter de fusiller 50 bons Français".

Ainsi, nous n'avons jamais oubliés ceux qui "voulaient mourir pour que le peuple français soit le plus heureux" comme le disait Charles Michel, député communiste de Paris, exécuté.

Mais nous nous sommes également souvenus de la sauvagerie de la réaction, qu'elle vienne avec une rassurante moustache blanche ou une opulente perruque blonde et qui s'applique, dès qu'elle en a l'opportunité, à détruire ce que le peuple a pu construire, à réprimer les voix des plus faible et à couvrir de honte le genre humain.

samedi 8 octobre 2011

Pétitions pour la reconnaissance de l'Etat Palestinien!

Comme 70% de la population française, vous pensez que « La création d’un État palestinien aux côtés d’un État israélien serait la meilleure solution au conflit israélo-palestinien » (sondage ifop, pour l’afps - avril 2010) ?

Vous pensez que, comme plus de 120 pays dans le monde, la France et l’UE devrait s’engager à reconnaître l’État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies ?

La Palestine à l’ONU - Un problème ? Non, une solution !

Un million de signatures pour un État palestinien indépendant

Signez et faites signer ces deux pétitions

Chaque citoyen européen a le droit de participer à la prise de décisions politiques visant le renforcement démocratique et les droits de l’homme dans le monde, et aidant les peuples contre l’oppression et pour leur accès à une vie meilleure.

Les injustices subies par les Palestiniens sous occupation israélienne, y compris la politique de colonisation, la démolition de maisons, la confiscation des terres, le déplacement de population, l’oppression, le racisme et les violations des droits de l’Homme, sont totalement inacceptables.

En tant que citoyen européen, respectueux de la démocratie et des droits de l’Homme, je demande aux responsables politiques de mon pays et au Parlement de l’Union Européenne de reconnaître au plus tôt l’État palestinien indépendant et souverain dans ses frontières de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est et d’œuvrer au plus tôt à l’application du droit au retour des réfugiés palestiniens. En conséquence, j’invite le Parlement européen à promulguer au plus tôt, une loi pour la reconnaissance de l’État palestinien.

Signez ici

Palestine : la prochaine nation du monde

Déjà plus de 1 000 000 de signatures

Aux dirigeants de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, à la Haute Représentante de l’UE et à tous les Etats membres de l’ONU :

" Nous vous exhortons à appuyer la demande légitime de reconnaissance de l’État palestinien et la réaffirmation des droits du peuple palestinien. Après des décennies d’échec des pourparlers de paix, il est temps d’inverser la tendance, de mettre fin à l’occupation et de progresser vers une paix fondée sur deux Etats."

Signez maintenant et faites suivre à tous !


vendredi 7 octobre 2011

Journée d'action intersyndicale contre l'austérité le 11 octobre!




Communiqué CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires

Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.
Pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable.
Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen, des services publics de qualité.
Cela appelle aussi des mesures urgentes :
• Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.
• Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.
• Faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique.
• Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes.
Les organisations syndicales estiment indispensable l’intervention des salariés pour peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir.
Elles décident d’une journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre 2011. Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblements, arrêts de travail, etc.) est nécessaire pour construire cette journée. Les organisations se retrouveront le 15 septembre 2011.


Montreuil, le 1er septembre 2011.

mercredi 5 octobre 2011

Palestine : les député-e-s ont interpellé le Président de la République



Monsieur Nicolas Sarkozy
Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président de la République,
Le 23 septembre, le Président Mahmoud Abbas, malgré toutes les pressions tendant à l’en dissuader, a solennellement présenté la demande d’adhésion de l’Etat palestinien aux Nations Unies.
Soixante-quatre ans après le Plan de partage de la Palestine à l’ONU, il s’agit d’une demande légitime. Le peuple palestinien a le droit à l'autodétermination. C’est une question de justice internationale.
Cette demande intervient alors que les négociations ont abouti à une impasse et que le gouvernement israélien, intransigeant, poursuit inlassablement le processus de colonisation des territoires occupés et la construction du mur de séparation avec la Cisjordanie, en violation des principes édictés par la Charte des Nations Unies (article 2§4) et en toute impunité.
Cette demande aux Nations Unies représente une fenêtre d’opportunité décisive. Une admission à l’ONU permettrait enfin l’existence de deux États disposant des mêmes droits et des mêmes devoirs, et donnerait ainsi une chance à la relance des négociations de paix, dans le cadre de l’ONU et sur la base de ses résolutions, lesquelles prescrivent l’établissement d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, le démantèlement des colonies, la destruction du mur, une solution pour les réfugiés de 1948 fondée sur le droit au retour ou à compensation.
Si un membre permanent venait à utiliser son veto contre la demande d’adhésion de l’Etat palestinien aux Nations Unies, cela reviendrait à opposer un veto aux principes mêmes défendus par la Charte de l’ONU. Cela serait une remise en cause de la lettre et de l’esprit de la Charte de Nations Unies et du droit international dans son ensemble.
Par ailleurs, alors que 131 pays ont désormais reconnu la Palestine comme un Etat souverain, la proposition française de n’offrir qu’un «statut intermédiaire d’Etat observateur» n’est pas acceptable. Elle a de toute façon été repoussée par les deux parties.
À l’heure de l’émancipation des peuples arabes, la France doit prendre ses responsabilités et faire preuve de cohérence si elle ne veut pas une nouvelle fois perdre en crédibilité. Il n’est pas justifiable de soutenir la volonté de liberté des peuples arabes partout, excepté en Palestine.
Comme vous l’avez-vous-même reconnu lors de votre discours, à l’Assemblée générale des Nations Unies, le 21 septembre, le «miraculeux printemps des peuples arabes nous impose une obligation morale, une obligation politique de résoudre enfin le conflit du Moyen-Orient».
Nous souscrivons à cette affirmation et c’est la raison pour laquelle nous vous demandons de répondre favorablement à la demande d’adhésion de l’Etat palestinien aux Nations Unies.
Alors que huit des quinze membres du Conseil de Sécurité ont déjà soutenu la demande des Palestiniens, la voix de la France apparait plus que jamais décisive. Aussi, en reconnaissant pleinement la souveraineté et les frontières de la Palestine, la France serait-elle au rendez-vous de l’Histoire et apporterait-elle véritablement la preuve de son engagement en faveur de la paix au Proche-Orient.
Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président de la République, l'expression de nos sentiments respectueux.
Marie-Hélène AMIABLE, députée des Hauts-de-Seine
François ASENSI, député de Seine-Saint-Denis
Martine BILLARD, députée de Paris
Alain BOCQUET, député du Nord
Patrick BRAOUEZEC, député de Seine-Saint-Denis
Jean-Pierre BRARD, député de Seine-Saint-Denis
Marie-George BUFFET, députée de Seine-Saint-Denis
Jean-Jacques CANDELIER, député du Nord
André CHASSAIGNE, député du Puy-de-Dôme
Jacques DESALLANGRE, député de l’Aisne
Marc DOLEZ, député du Nord
Jacqueline FRAYSSE, députée des Hauts-de-Seine
André GERIN, député du Rhône
Pierre GOSNAT, député du Val-de-Marne
Jean-Paul LECOQ, député de Seine-Maritime
Roland MUZEAU, député des Hauts-de-Seine
Daniel PAUL, député de Seine-Maritime
Jean-Claude SANDRIER, député du Cher
Michel VAXES, député des Bouches-du-Rhône